Amoureux de la musique depuis toujours, clarinettiste depuis l'âge de 15 ans, el Martyan est venu à la littérature et au Jazz par Boris Vian. C'est donc assez naturellement qu'il a commencé à écrire des chansons puis à les orchestrer, les arranger et enfin, à les enregistrer, seul ou avec des complices. Le groupe El Martyan & die Möwe a joué sur scène une partie de ces compositions lors de concerts en festival et dans des bars.

Plus tard, des rencontres l'ont amené à ouvrir son horizon vers d'autres formes : des ciné-concerts avec Mina Boliva ou bien des lectures musicales avec la Cie de théâtre Rivières à Cailloux.

Fasciné par la Chine et l'univers de Wong Kar Wai, le cinéma a toujours été pour lui un objet de fantasme.

En 2003 il réalise une exposition, Rencontres Pékinoises, où il met en scène des photographies réalisées lors d'un séjour de 6 mois à Pékin. Les clichés servent ici de support à de courtes histoires qu'el Martyan a imaginé au cours de ses rencontres.
Enfin, l'achat d'une petite caméra numérique pour capter un voyage en train à travers l'Europe, en 2009, a été pour lui une révélation à la fois technique et esthétique.

Aujourd'hui il partage ses activités entre la vidéo (courts-métrages avec la comédienne Caroline Chetail, vidéos-clips, spectacles vivants mêlés à la vidéo, atelier vidéo dans le cadre du festival des Embellies), la composition et l'improvisation musicale sur divers instruments.